Faute de l’avoir au-dessus de nos têtes, on va mettre du soleil dans nos assiettes avec cette recette de cuisse de poulet au pastis en papillote !
Je vous propose en effet des cuisses de poulet parfumées aux saveurs de la Provence, avec une touche anisée apportée par le célèbre alcool local. Et, pour ne rien gâcher, on cuit tout ça en papillote pour une cuisson saine et légère.
C’est une recette que j’ai empruntée à l’excellent blog Kaderick en kuizin, que je ne manque pas de consulter chaque jour pour les alléchantes recettes qui ne manquent pas d’y être proposées.
Les origines du Ricard
La tradition des liqueurs anisées remonte à l’Antiquité, sur le pourtour de la Méditerranée. Mais c’est de Suisse que vient l’idée d’allier dans un apéritif l’anis vert et une plante médicinale, la grande absinthe. En 1805, le distillateur Henri-Louis Pernod s’installe à Pontarlier (Doubs) et lance la « fée verte » en France. Devenue « boisson nationale », l’absinthe s’attire les foudres des ligues anti-alcooliques. Un décret de 1914 interdit toute boisson à plus de 16° d’alcool (contre 70° en moyenne pour l’absinthe).
À Marseille, on boit encore en toute illégalité des apéritif anisés, que la loi finit par autoriser en 1920 à condition qu’ils ne contiennent pas d’absinthe et ne dépassent pas 30°, puis 45°. Le Marseillais Paul Ricard commercialise alors son « pastis », nom tiré du provençal signifiant « mélange ». D’autres l’imitent, à commencer par le Jurassien Pernod. Leur guerre commerciale s’achève en 1975 avec la fusion Pernod-Ricard. À la fin des années 1980, de nouvelles marques (Henri Bardouin, Janot) lancent des pastis artisanaux, mélanges aromatiques plus complexes (60 épices et herbes) élaborés par macération.
Pour vos papillotes de viande, de poisson ou encore de légumes, plutôt que d’utiliser des feuilles de papier aluminium susceptible de relâcher des substances toxiques dans votre jus de cuisson sous l’effet de la chaleur, je vous invite à utiliser des papillotes en silicone ou mieux, des papillotes en céramique, toutes réutilisables.
Puisque vous semblez apprécier les saveurs anisées, je vous invite à consulter également ma recette de pavés de saumon au beurre d’anis ou encore celle de ma tarte au rougets à l’anis et à la vanille :
Quant à la recette de cuisse de poulet au pastis en papillote, la voilà !
Ingrédients
- 4 cuisses de poulet fermière
- 8 cuil. à soupe de Pastis
- 4 cuil. à café d’huile d’olive
- 2 oignons
- 2 échalotes
- thym
- romarin
- sarriette
- piment d’Espelette
- sel et poivre
Instructions
- Préchauffer le four à 210°c.
- Détailler les 4 feuilles d’alu et de papier de cuisson d’une longueur de 50 centimètres.
- Placer 1 feuille de papier d’alu puis placer par dessus 1 feuille de papier de cuisson.
- Peler les oignons et les échalotes puis les découper en tranches et en disposer ¼ dans chaque papillote.
- Placer la cuisse de poulet, la saler, la poivrer, la pimenter puis disposer le bouquet d’herbes de Provence ; arroser d’huile d’olive et de pastis puis refermer les feuilles d’alu et de cuisson ensemble en fermant bien les rebords en les pliants plusieurs fois pour que la poche de la papillote ferme hermétiquement. Les placer au four pour 45 minutes.
- Faire cuire en même temps des pommes de terre coupées en tranches, placées dans un plat, arrosées d’huile d’olive et salées.
- Sortir les papillotes et les laisser reposer 10 minutes avant de les placer dans les assiettes.
- Faire une entaille au centre dans chaque papillote pour laisser évaporer la vapeur aux bonnes senteurs du Sud et servir.
Copyright © 2016 “Happy papilles” by LadyM.
En savoir plus sur Happy papilles
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Des cuisses de poulet rapides et simple à réaliser et vraiment délicieuses. A refaire absolument !