Avec les températures qui se font moins estivales, les soirées qui rafraîchissent, les envies de repas plus élaborés qu’une salade accompagnée d’une tranche de tarte ou de cake font à nouveau leur apparition. Sans passer 2 heures au fourneaux, j’ai donc réalisé ses boulettes d’agneau et riz aux épices douces, qui ont beaucoup plu.
Les boulettes sont cuites au four, et pour le riz, j’ai opté pour un riz basmati complet, plus long à cuire mais plus riche en éléments nutritifs.
Les origines des petits pois
Le petit pois est l’un des plus anciens légumes cultivés en Asie et en Europe, environ depuis 10 000 ans. On pouvait le trouver depuis cette époque en Iran, Palestine, Grèce ou encore Suisse, sous forme sèche, concassée avant cuisson.
Ce n’est que vers le XVIIème siècle qu’on le retrouve en France, en Italie et au Pays-Bas sous forme fraîche.
Louis XVI adorait les petits pois, ce qui leur a permis de vite se développer dans la région parisienne. Le roi avait même demandé à son jardinier de les cultiver sous serre à Versailles.
C’est grâce aux petits pois qu’un moine autrichien nommé Mendel a pu établir les premières lois de la génétique. Il s’est amusé à réaliser des croisements dans son potager pendant 18 ans, il a pu voir les petits pois se diversifier, changer de dimension, de forme et de couleur.
Au XVIème siècle seulement une dizaine de variétés de petits pois étaient recensées. En 1925 on en comptait 360 et aujourd’hui on retrouve près de 1 200 variétés dans le catalogue européen des variétés autorisées.
Comment choisir les petits pois frais ?
Pour choisir un bon petit pois, servez-vous de vos sens. Un coup d’œil pour la couleur, le toucher pour la consistance, et le palais… pour vérifier ! Le petit pois est délicieux frais, n’attendez pas, mangez-le rapidement.
- dans sa cosse, et pas autrement : le petit pois frais ne peut pas être vendu hors de sa housse protectrice. Vert tendre, bien renflée, ferme et transpirant d’humidité, c’est un gage de fraîcheur ;
- si la cosse a commencé à jaunir, les petits pois sont déjà trop avancés et ils risquent d’être farineux ;
- goûtez ! mais demandez tout de même au maraîcher de vous ouvrir une gousse. Ça ne le dérangera pas, et c’est l’occasion pour vous de croquer un petit pois frais : un concentré de fraîcheur subtilement sucré !
A la recherche d’autres recette d’agneau ? Je vous propose de découvrir ma recette de côtes d’agneau aux amandes et raisins secs, ou encore celle de navarin d’agneau printanier de Laurent Mariotte :
Ingrédients
- 600 g d’agneau haché – épaule ou gigot
- 100 g de petits pois surgelés
- 250 g de riz basmati
- 1/2 oignon
- 2 yaourts
- 1 cuil. à soupe de pâte de curry
- 2 cuil. à soupe d’huile neutre
- 1 cuil. à soupe de curcuma
- coriandre
- menthe
- basilic
- sel et poivre
Instructions
- Mélanger l’agneau avec l’oignon émincé, la moitié de herbes ciselées ; saler et poivrer. Façonner de petites boulettes.
- Mesurer 2 fois le volume du riz en eau. La porter en ébullition avec 2 cuil. à soupe d’huile, le curcuma et le sel. Y faire cuire le riz rincé à couvert sur feu moyen en vous fiant à la durée de cuisson indiquée sur l’emballage ; ajouter de l’eau au besoin, petit à petit, un peu comme une cuisson de risotto. Incorporer les petits pois 2 min avant la fin de la cuisson.
- Enfourner les boulettes 12 min à 240°c.
- Mélanger les yaourts avec la pâte de curry, servir avec le riz parsemé d’herbes ciselées et des boulettes nappées de sauce au curry.
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